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antennerelais
18 avril 2007

Les témoignages accablants s'accumulent contre Nicolas Sarkozy

 

sarkooCe titre fait un peu trop penser à la presse à scandale. Donc aux propos déplacés, à l'exagération, voire au mensonge. Pourtant, c'est le seul qui s'impose, devant la multiplication des témoignages qui nous parviennent, et qui ne font que confirmer - en pire ! - toutes les craintes inspirées par le candidat Sarkozy.


  • « Le recoupement des témoignages est effrayant. Tout le monde dit la même chose : ce type est dangereux et violent. » (Rimbus)

 

***

 

Gravissimes révélations sur Sarkozy en bourreau de la liberté de la presse


L'ex-directeur du "Figaro-Magazine" Joseph Macé-Scaron, viré du journal, s'exprime sur le sujet.

Lien audio

Extrait :

« Moi j'ai été journaliste politique, j'ai vu quand même Sarkozy, qui était en situation de puissance et non pas en situation de séduction. Et je peux vous dire que la menace, que le "on se souviendra de toi", l'index pointé, "on te cassera", si je ne l'ai pas entendu - et alors moi, je source, moi Joseph Macé-Scaron - si je ne l'ai pas entendu, en tant que journaliste du Figaro, journaliste du Figaro-Magazine, et je parle en connaissance de cause car je n'ai jamais fait moi de livre là-dessus, je n'ai jamais écrit là-dessus, mais c'est la raison pour laquelle j'ai été démissionné du Figaro-Magazine, tout simplement : parce que j'ai refusé, n'est-ce pas, de tailler des p... à monsieur Nicolas Sarkozy. Et ça ne me dérange pas du tout de le dire. »

 

***

 

Sarkozy se déshonore en insultant l'Allemagne

   
Extraits de discours de Sarkozy (le 9 mars à Caen, le 30 mars à Nice), sous-titrés en allemand par nos pauvres amis allemands. Propos irresponsables prononcés par un irresponsable. Tout le monde sera soulagé lorsque Sarkozy sera éliminé de cette élection (cf. L'Europe vote Ségolène Royal).

Détails ici


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Le ministre-voyou enregistré à son insu

   
Enregistrement audio de Sarkozy, place Beauveau, en février 2007. Des associations étaient conviées pour discuter avec le ministre de l'intérieur. Mais pas la presse. Un des participants a enregistré en cachette.

Le ton de Sarkozy, ses propos : tout dévoile une vulgarité fondamentale, à vrai dire presque insoutenable.


Lien audio

Détails ici.


  • « SI (je dis bien SI) cet enregistrement est bien celui de Nicolas Sarkozy, c'est édifiant.
    C'est le patron du bar du Commerce qui veut devenir Président de la République.
    Pas moins...
    »
    (mclane)
  • « se faire passer pour un "enfant des quartiers" lui qui a toujours vécu dans les plus beaux quartiers cela me donne autant la gerbe que ses insinuations lepenistes. » (Richard...)
  • « On dirait un malade chez son psy. » (dg03)

 

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Sarkozy en apprenti-sorcier flirtant avec l'extrême-droite

      
La posture et les propos de Sarkozy, stigmatisés et parfaitement décryptés par Emmanuel Todd, le 4 avril dernier. Glaçant.

  


Il y a aussi des pépites, sur d'autres sujets, dans le reste de l'émission.

   

***

   

Mise à jour 30/04/07

Piketty
L'économiste Thomas Piketty, qui a si bien mouché Jean-François Copé hier soir chez Ockrent, s'exprime sur le candidat Sarkozy (lien video).

Piketti face entre autres à Coppé :

Thomas Piketty démonte la propagande 1
Thomas Piketty Vs Coppé 2
Thomas Piketty 3

 

Autres personnalités à s'exprimer sur le sujet :

Ariane Mnouchkine (lien video)

Patrice Chéreau (lien video)

 

***

 

Mise à jour 03/05/07


Gérard Miller : analyse du discours de Nicolas Sarkozy

  

Gerard Miller analyse Sarkozy

  

On note en passant (à 3'33) cette phrase de Sarkozy (prononcée sur un ton si mielleux, et en même temps empreinte, on le sent bien, d'une fausseté et d'une hypocrisie si fondamentales, que cela force quelque part l'admiration) :

« J'aimerais qu'on puisse dire "j'aime la France", sans être nationaliste »

Confirmation de l'impression, par cette confidence de Sarkozy à Philippe de Villiers :

« Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir… » (1)

Et le même disait sans sourciller « La France, tu l'aimes ou tu la quittes »...

   

(1) Citation rapportée par Eric Branca et Arnaud Folch dans Le mystère Villiers, éd. du Rocher, 2006.

  

 

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Mise à jour 08/05/07


Article dévoilant les liens de Nicolas Sarkozy avec le milieu des casinos et des machines à sous :


Sarkozy, carte maîtresse des casinotiers du bassin d'Arcachon (Libération.fr)

« La plainte, déposée par Mes Francis Terquem et Marie-Paule Pioli, souligne que «ces faits du prince, fut-il républicain, ne peuvent s'expliquer que par la volonté de nuire à un casino indépendant pour le seul bénéfice des groupes puissants». S'il est élu président de la République, Sarkozy ne pourra pas être poursuivi pendant cinq ans. »

 

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Commentaires
P
A 8 et 11 ans, ils sont menacés de fichage génétique pour vol de jouets<br /> <br /> <br /> LEMONDE.FR | 05.05.07 | 17h10 • Mis à jour le 05.05.07 | 17h12<br /> <br /> <br /> Leur père est choqué. Deux frères de 8 et 11 ans pourraient se voir prélever leur ADN, par la gendarmerie, pour avoir volé deux tamagotschi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché du Nord, raconte Le Parisien, samedi 5 mai 2007. Les échantillons seraient conservés dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).<br /> <br /> <br /> Des gendarmes se sont rendus cette semaine au domicile familial. "Ils venaient nous apporter une convocation pour vol dans la mesure où le magasin a porté plainte, explique le père au Parisien. Ils ont expliqué à mon fils aîné qu'il serait photographié, qu'on lui prendrait ses empreintes digitales et aussi ses empreintes génétiques, ajoutant même que mon fils ne pourra pas forcément faire le métier qu'il veut plus tard car il sera fiché !"<br /> <br /> Comme beaucoup de Français, le père pensait que le fichage génétique était réservé aux délinquant sexuels, et aux adultes. Pour surprenant que cela puisse paraître, il n'en n'est rien, précise Le Parisien. La loi ne prévoit ainsi pas d'âge minimum, rappelle le quotidien.<br /> ELARGISSEMENT CROISSANT DU FICHAGE DEPUIS 2003<br /> <br /> Depuis la loi Sarkozy sur la sécurité intérieure de 2003, une centaine de délits obligent à se soumettre au prélèvement génétique. Limitée, à l'origine, aux infractions sexuelles, la législation concerne aujourd'hui les meurtres et les cambriolages, les vols simples, les tags ou les dégradations. Il concerne désormais les personnes condamnées mais aussi les simples suspects.<br /> <br /> Depuis l'entrée en vigueur de ces dispositions, le Fnaeg explose. De 2003 à 2006, le nombre de profils enregistrés est passé de 2 807 à plus de 330 000. Bien que ce système ait permis d'élucider plus de 5 000 affaires, ceux qui s'opposent aux prélèvements dénoncent l'instauration d'un "répertoire de masse". Les refus de prélèvements génétiques pour des petits délits se multiplient, entraînant des procès.<br /> "CE N'EST PAS DU BÉTAIL QUE L'ON DOIT MARQUER AU FER"<br /> <br /> Le père des auteurs du larcin s'opposera au fichage génétique de ses enfants, le cas échéant, malgré les lourdes sanctions prévues pour les contrevenants : jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.<br /> <br /> "Ce n'est pas du bétail que l'on doit marquer au fer, plaide-t-il dans Le Parisien. Les parents des deux chapardeurs les ont punis et sermonnés et se réjouissaient initialement du passage des gendarmes et de ses vertus pédagogiques.<br /> <br /> "Cette situation met en lumière les dérives possibles de l'utilisation abusive du fichage génétique", réagit Josiane Bigot, magistrat et président du Réseau pour l'accès au(x) droit(s) des enfants et des jeunes, dans Le Parisien.<br /> <br /> Le père et les deux fils étaient convoqués samedi après-midi à la gandermerie pour "audition des enfants"<br /> <br /> ...............<br /> <br /> <br /> http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906026@51-906027,0.html<br /> <br /> <br /> <br /> La tentation du fichage génétique de masse<br /> Article paru dans l'édition du 26.09.06<br /> D'abord limité aux auteurs de crimes sexuels et de violences, étendu aux « suspects » d'infractions plus banales, le « fichier génétique » de la police compte déjà 283 000 dossiers. Inquiétudes civiques<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cet homme doit être fiché. Benjamin Deceuninck cultive des tomates et des olives bio sur un flanc des Cévennes. Il a 27 ans, le regard noir et le marcel adapté à ses muscles bronzés. Ancien éducateur sportif passé par la sociologie, il est militant anarchiste, communiste libertaire. Le 23 juin 2006, à 10 h 30, il est convoqué à la gendarmerie. Motif ? Obligation de se soumettre à un prélèvement d'ADN. La procédure est simple, indolore : recueil de la salive au moyen d'un bâtonnet dans la bouche. Mais le militant refuse de s'y soumettre.<br /> <br /> - Vous n'avez pas le droit, avertit le gendarme.<br /> <br /> - J'ai appris dans l'histoire, q u'on avait le droit de refuser, quelles que soient les conséquences, réplique Benjamin Deceuninck, assez content de son effet.<br /> <br /> - Vous encourez 15 000 euros d'amende et un an de prison ferme, conclut le gendarme.<br /> <br /> Le 25 août, devant le tribunal correctionnel d'Alès (Gard), le procureur a requis 500 euros d'amende à l'encontre du prévenu, pour « refus, par personne condamnée pour délit, de se soumettre au prélèvement destiné à l'authentification de son empreinte génétique ». Le jugement est mis en délibéré au 29 septembre. Mais quel que soit le verdict, et même s'il s'acquitte de l'amende, le jeune paysan ne s'en tirera pas à si bon compte. Refuser de donner son ADN est un « délit continu », explique Christian Pasta, procureur de la République à Alès. « Tant qu'il refusera le prélèvement, j'engagerai à nouveau des poursuites et il sera reconvoqué. On peut le mettre au trou pour récidive. »<br /> <br /> Qu'a fait Benjamin Deceuninck pour mériter tant d'obstination de l'autorité judiciaire ? Il n'a pas tué, pas volé, pas violé. Il a, avec d'autres, arraché des cultures expérimentales de betteraves transgéniques. « Dégradation grave du bien d'autrui commis en réunion », selon la justice.<br /> <br /> C'était en 2001, à Avelin (Nord). Deceuninck, comme les dix autres faucheurs, a été condamné en 2005, par le tribunal correctionnel de Lille, à un mois de prison avec sursis. Six ans après les faits, un an après sa condamnation, le jeune militant est donc sommé, par application de la loi, de donner son ADN.<br /> <br /> Pas moins de 137 infractions, selon l'article 706-55 du code de procédure pénale, peuvent entraîner le prélèvement obligatoire de l'ADN. Le législateur n'a cessé d'ajouter des infractions justifiant l'entrée dans le fichier. Le traumatisme du 11-Septembre et la loi Sarkozy ont gravement accéléré le processus.<br /> <br /> Cela s'est fait en plusieurs phases.<br /> <br /> 1. Le Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) est créé sous le gouvernement Jospin par la loi Guigou du 17 juin 1998, trois mois après l'arrestation de Guy Georges, le tueur en série identifié grâce à son ADN. Initialement, le fichier n'est destiné qu'aux auteurs d'infractions sexuelles.<br /> <br /> 2. Le 15 novembre 2001 (gouvernement Jospin toujours), la loi Vaillant dite de « sécurité quotidienne » l'élargit aux atteintes volontaires à la vie de la personne (actes de torture, de barbarie, etc.) aux actes de terrorisme, aux atteintes aux biens accompagnées de violence (destructions, dégradations par explosif ou incendie). Elle prévoit aussi une sanction pour tout refus de se soumettre au prélèvement : six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende au moins.<br /> <br /> 3. Un grand pas est franchi avec la loi Sarkozy de « sécurité intérieure » du 18 mars 2003 (gouvernement Raffarin). Les infractions les plus banales sont introduites (vols simples, dégradations, tags, arrachage de cultures OGM...). La sanction pour refus d'obtempérer au fichage est alourdie. Surtout, la loi prévoit désormais de ficher les personnes non condamnées mais simplement suspectées - « à l'encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants ». S'il est innocenté, l'intéressé peut demander par la suite le retrait de ses empreintes du Fichier national. Le procureur peut, ou non, l'accepter.<br /> <br /> Dans la foulée, la loi Perben II de 2004 obligera toute personne condamnée à plus de dix ans de prison à fournir son ADN. Qui refuse, perd aussitôt tout droit à une réduction de peine.<br /> <br /> « Bien des infractions manquent encore pour alimenter le fichier, ironise Côme Jacqmin, secrétaire général du Syndicat de la magistrature (SM). Nombre de délits financiers tels le délit d'initié, la fraude fiscale ou l'abus de bien social n'exigent pas de fichage ADN... » En attendant, le Fnaeg, qui est alimenté depuis 2002, grossit à très vive allure : 2 100 références en 2002, 40 000 en 2004, 283 000 aujourd'hui. Parmi elles, 107 000 personnes condamnées, 163 000 « soupçonnées », 16 726 traces relevées sur des scènes de crimes.<br /> <br /> Insuffisant, estiment les autorités françaises qui rêvent d'atteindre les « performances » de la Grande-Bretagne, championne du monde en la matière avec 3 millions de profils enregistrés, soit 5 % de la population !<br /> <br /> Pourquoi avoir étendu le fichage à un si grand nombre d'infractions ? Pour le directeur de la police judiciaire, Frédéric Péchenard, « cet outil extraordinaire pour éviter les récidives criminelles » n'a de sens que si le maximum d'individus s'y trouvent répertoriés. Parce que, constate-t-il, « il est très rare que les violeurs ou les tueurs en série ne soient pas connus des services de police pour des infractions moindres (vols, petits incendies, actes de cruauté envers les animaux, etc.). Le Fnaeg, dont les consultants doivent bien sûr rester strictement encadrés, est une nécessité de la police moderne, autan t pour les vict imes que pour les suspects éventuels qui peuvent, grâce à une trace ADN, être lavés de tout soupçon ».<br /> <br /> Efficace, certes. Mais non sans risque de dérive. Risque d'erreur, d'abord. Non seulement une personne peut se trouver à tort sur le fichier, mais une trace d'ADN sur la scène d'un crime peut être trompeuse. Un criminel ne peut-il être porteur de l'ADN des personnes dont il a serré la main dans la journée ? « En effet, répond Frédéric Péchenard. Tout comme les empreintes digitales, l'ADN est un élément de l'enquête, jamais une preuve suffisante. L'important, c'est l'interprétation que l'on peut en faire. » Jean-Paul Jean, magistrat pénaliste, n'est pas si optimiste : « L'infaillibilité scientifique de l'ADN impressionne fortement les jurés d'assises, et parfois à tort. »<br /> <br /> Risque d'arbitraire, ensuite. Relever et ficher une empreinte coûte cher : environ 400 euros, même si la concurrence des laboratoires tend à casser les prix. L'opération demande du temps : réquisition par le magistrat, prélèvement par le gendarme ou le policier, transformation par le « labo » de la trace (sang, sperme, salive, urine...) en empreinte génétique. Une telle économie ne permet pas de répertorier d'un coup toutes les personnes prévues par la loi. Dès lors, qui ficher en priorité ? Lors de son procès le 25 août, Benjamin Deceuninck s'en est étonné : sur les 11 personnes condamnées comme lui à Avelin pour l'arrachage des betteraves OGM, seules six étaient requises de donner leur ADN. Selon lui, les plus « politiques »... Le procureur de la République à Lille, Philippe Lemaire, affirme avoir requis des poursuites contre tous. A charge pour les tribunaux du lieu de domicile de les mettre en oeuvre. Avec plus ou moins de zèle et de moyens.<br /> <br /> Ris que de mésutilisation, enfin. Notre ADN intéresse beaucoup de monde. Contrairement aux empreintes digitales, il contient une masse d'informations qui dit tout de nous. L'ADN est notre intimité. Vous êtes porteur d'une maladie génétique, d'une maladie dégénérescente, d'une séropositivité ? L'employeur, le banquier, l'assureur sont intéressés. Comment veiller à ce qu'un policier ou un magistrat, cumulant par exemple sa retraite avec un emploi privé, ne communique pas de renseignements à son employeur ?<br /> <br /> En principe, la loi en vigueur interdit ces dérives. De l'ADN, le fichier ne retient que les segments qui permettent d'identifier la personne. Les autres sont définitivement rejetés, assure Christian Hassenfratz, le magistrat en charge du Fnaeg. Il est donc légalement impossible de connaître par le Fnaeg l'ethnie à laquelle appartient un fiché ou les maladies dont il peut être affecté. L'accès au fichier est limité aux magistrats et à la police. La conservation des empreintes varie de 25 à 40 ans selon le type d'infraction.<br /> <br /> Cette longue durée fragilise d'autant les garanties puisqu'une nouvelle législation peut venir les modifier à tout moment. Pour Meryem Marzouki, présidente de l'association Iris (protection des libertés dans l'usage d'Internet), c'est bien tout le problème. « Le principe est simple : on profite d'un contexte émotionnel fort (attentat terroriste, meurtres en série) pour créer un fichier. Une fois l'instrument en place, il suffit d'étendre sa finalité par petites touches. L'opinion est plus sensible à la victime qu'au citoyen... »<br /> <br /> Entrent alors en jeu d'autres garde-fous institutionnels : le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel qui n'a pas émis d'avis négatif sur le Fnaeg, et la Commission nationale informatique et libertés (CNIL). Cette dernière, autorité administrative indépendante, examine deux principes : la finalité (dans quel but le fichier est créé) et la proportionnalité (quelles limites donner pour le but recherché). La CNIL ne s'est pas opposée au Fnaeg. Elle a simplement posé des conditions : par exemple, le type d'informations retenues dans l'empreinte, la durée de conservation, etc. Le problème est que ses pouvoirs ont été considérablement réduits. Depuis 2004, l'avis de la commission n'est plus que consultatif. Elle était ainsi « défavorable » au fichage des personnes simplement soupçonnées de délits, elle n'a pas été entendue . « Le problème du Fnaeg, s'inquiète Alex Turc, président de la commission, c'est le saucissonnage : ses compétences sont élargies à chaque vague législative. La CNIL ne peut que proposer des garanties supplémentaires pour maintenir un système plus protecteur des droits des personnes que le système britannique. »<br /> <br /> « La CNIL donne des avis, le gouvernement s'assoit dessus », résume Me Alain Weber, avocat à la Ligue des droits de l'homme. « Le Fnaeg est un outil pertinent mais il doit rester respectueux des libertés, explique-t-il. Or, créer un fichier qui répertorie l'ADN à chaque manquement à la loi pénale, ce n'est pas seulement confier à la police les moyens de l'investigation, c'est créer une mégabase de surveillance des citoyens. Au lieu de partir du crime pour retrouver le responsable, on considère toute personne condamnée comme un suspect virtuel pour des manquements à venir. On constitue une base de suspects. C'est une méthode démesurée qui porte atteinte aux droits de la personne. »<br /> <br /> La Ligue des droits de l'homme, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et de nombreux citoyens s'inquiètent de la menace que fait peser l'extension du fichier sur les libertés publiques. Figurer dans un fichier n'est pas anodin. Pour accéder à la fonction publique, travailler dans une société de sécurité ou dans un aéroport, bref, pour tout emploi nécessitant une déclaration à la préfecture peut être un handicap. La présomption de culpabilité l'emporterait alors sur la présomption d'innocence.<br /> <br /> <br /> <br /> Marion Van Renterghem <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://www.betapolitique.fr/spip.php?breve0676<br /> <br /> <br /> <br /> Machines-à-voter : Ordinateurs-de-vote.org appel à l’action pour demain<br /> samedi 5 mai 2007<br /> <br /> Ils l’avaient annoncé, c’est maintenant fait. Ordinateurs-de-vote.org à envoyé ce soir à tous les signataires de sa pétition un appel que nous copions ici :<br /> <br /> “Contrairement au premier tour pour lequel nous avions convenu qu’il revenait aux seuls candidats d’invoquer les problèmes que vous aviez noté sur les procès-verbaux, vous devez maintenant, vous-mêmes, porter réclamation si dimanche, en vous rendant dans votre bureau de vote, vous êtes témoins de problèmes relatifs aux machines à voter ou à leur mise en oeuvre.<br /> <br /> La démarche de « réclamation électorale » que nous vous proposons, et sur laquelle nous vous assisterons, est la seule qui permettra au Conseil Constitutionnel, et plus tard au nouveau gouvernement, de prendre officiellement connaissance des problèmes réels rencontrés.<br /> <br /> Les documents ci-dessous sont un guide qui vous explique comment réaliser cette démarche.<br /> <br /> Lisez-les attentivement, et repassez voir le site demain matin : des informations complémentaires s’y trouveront, notamment des conseils de rédaction, des exemples et contrexemples, etla manière de communiquer à ordinateurs-de-vote.org les actions que vous aurez menées.”<br /> <br /> <br /> Marion Van Renterghem
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Y
Le tango est une musique bien adaptée à la politique : des pas en avant, des pas en arrière, des pas sur les côtés<br /> http://yvandelcourt.unblog.fr/
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T
Qui a fait 100 millions de morts!!
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B
Errare:<br /> "L'anti-libéralisme", comme tu dis, n'est pas une maladie mais un remède!
Répondre
R
La voix de la démocratie :<br /> <br /> mitterrand.2007.over-blog.com : 4 commentaires<br /> francoismitterrand2007.hautetfort.com : 367 commentaires.<br /> <br /> cqfd<br /> <br /> @tonton : je pense qu'il est inutile d'insulter antennerelais, ça ne fera pas venir les gens chez vous pour autant, monsieur l'imposteur jaloux.
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