La marinière dans le cinéma français
La marinière de Arnaud Montebourg a produit quelques remous la semaine dernière.
Explorons l'histoire de notre cinéma national à la recherche de ce vêtement authentiquement français.
Joséphine Baker et Jean Gabin, dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
C'est avec la Nouvelle Vague que la marinière va acquérir ses lettres de noblesse cinématographique françaises :
Tous les garçons s'appellent Patrick (Jean-Luc Godard, 1957)
Blue Jeans (Jacques Rozier, 1958)
Brigitte Bardot dans Le mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
Pauline à la plage (Eric Rohmer, 1983)
Certains commentateurs se sont offusqués que la marinière portée par notre ministre du Redressement productif puisse être confectionnée avec certaines étoffes d'importation. Ce point a été démenti. Qu'importe ! Ces deux symboles du cinéma français – très liées à la Nouvelle Vague, en particulier à Jean-Luc Godard – ne sont-elles pas elles-mêmes des actrices d'importation (respectivement, d'origines danoise et ukrainienne) ?
Anna Karina et Macha Méril