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antennerelais
22 décembre 2011

"Looking for Nicolas Sarkozy" : VERBATIM (18 journalistes étrangers témoignent)

   

LFNS

  

On se rappelle l'incroyable abaissement des TV et radios françaises durant la campagne présidentielle 2007, dont les infos relayaient sans broncher du matin au soir la propagande du candidat UMP. Malgré un relatif ressaisissement à partir de l'hiver 2007-08, le ton des grands médias à l'égard du pouvoir sarkozien reste trop souvent celui de la révérence.
   
Hier soir sur Arte, providentiel document signé William Karel : Looking for Nicolas Sarkozy. 18 journalistes étrangers correspondants à Paris expriment leur ressenti sur Sarkozy et son quinquennat.

Les employeurs de ces journalistes ne sont pas amis personnels de N. Sarkozy : ces journalistes s'expriment avec une liberté de parole qui stupéfie le téléspectateur français, gavé de journalisme de complaisance.

 

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  • « cette convergence de pensée émise par ces grands journalistes, aux 4 coins du monde, est vraiment impressionnante » (Olivier Cabanel)
  • « En toute liberté, en toute indépendance, les journalistes d'organes de presse aussi renommés et prestigieux que The Independent, The Economist, ZDF, AP, le New York Times, BBC, El País, Der Spiegel, Africa International et bien d'autres encore passent au kärcher le quinquennat Sarkozy et surtout la personnalité de celui qui en est l'acteur et le metteur en scène. » (Bruno Roger-Petit)

 

Les 18 journalistes témoignant dans le document

LFNS Charles BREMNER_The Times (GB)    LFNS Jean-Philippe SCHALLER_TSR (Suisse)

LFNS Steven ERLANGER_The New York Times (USA)    LFNS Stefan SIMONS_Der Spiegel (Allemagne)

LFNS John LICHFIELD_The Independant (GB)    LFNS Sophie PEDDER_The Economist (GB)

LFNS Stephan MERSEBURGER_ZDF (Allemagne)    LFNS Marie-Roger BILBOA_Africa International

LFNS Octavi MARTI_El Pais (Espagne)a    LFNS Alberto TOSCANO_Panorama (Italie)

LFNS Joëlle MESKENS_Le Soir (Belgique)    LFNS Zheng RUOLIN_Wen Hui Bao (Chine)

LFNS Joav TOKER_Télévision israëlienne    LFNS Angela CHARLTON_APTN (USA)

LFNS Vadim GLUSKER_NTV (Russie)    LFNS Alberto ROMAGNOLI_RAI (Italie)

LFNS Christian FRASER_BBC (GB)a    LFNS Ayache DERRADJI_Al Jazeera TV

 

 
VERBATIM (extraits).

1. La personnalité de N. Sarkozy

« Un de ses ministres m'a présenté à Sarkozy, nous avons parlé cinq minutes. j'ai eu l'impression de parler à un gamin de dix ans. Après son élection j'étais au sommet de Bruxelles, il n'en revenait pas d'être là. On a eu la même impression à sa conférence de presse : "J'y suis enfin, moi, Sarkozy. Je suis président de la République française face à tous ces économistes." Il donnait l'impression de manquer de confiance en lui. Comme s'il se regardait dans un miroir : "C'est bien moi, regardez ce que je fais." J'ai commencé à avoir des doutes sur cette sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde. Ses idées n'étaient pas très claires. Je me souviens en avoir parlé avec un important conseiller de Tony Blair. Blair avait rencontré Sarkozy. Il a dit être impressionné mais qu'il l'avait trouvé "pas entièrement formé". Que ses idées étaient confuses, mal construites. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 5'55 de la vidéo

« Sans sa Cecilia il était complètement perdu, il planait ! Il était pratiquement inexistant en tant que personnalité. La façon dont il dépendait de Cecilia, c'est du jamais vu je crois dans un couple présidentiel en France. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne), à 13'24

« Il tournait en rond, comme un type désespéré et solitaire qui va devoir affronter ses problèmes. Je pense que c'est là que tout à commencé. Les gens se demandaient : "Mais qui est-il vraiment?"»
Steven ERLANGER, The New York Times (USA), à 14'13

« Au Vatican, il envoyait des messages de son portable pendant le discours du Pape. [...] Il n'a jamais pris sa fonction au sérieux. Il s'est cru plus important que sa fonction de président de la France. »
John LICHFIELD, The Independant (GB), à 17'29

« C'est un homme qui ne se maîtrise pas, qui ne se comporte pas comme un chef d'Etat. »
Charles BREMNER, The Times (GB), à 17'52

« Il est comme ça ! Il est mal contrôlé, et de temps en temps il pète les plombs. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne), à 18'04

« Les gens ont vite compris que Sarkozy n'était pas l'un des leurs. Il voulait se présenter comme un homme du peuple, il ne l'est pas. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 18'52

« C'était soi-disant un génie, un stratège, qui était capable de tout sentir à l'avance, qui sentait le pays. »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 19'23

« Le plus intéressant c'est la brutalité de sa chute. Sa cote de popularité au début de l'été 2007 après son élection, était à un niveau record, près de 70%. Et il a perdu 40% de sympathisants en moins d'un an. Une chute incroyable ! Une baisse de popularité jamais vue dans toute l'Histoire de France. Et il n'est jamais vraiment remonté dans les sondages. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 19'55

« Il n'a pas beaucoup d'estime pour les gens qui l'entourent, je pense même qu'il les méprise profondément, il les utilise, et donc le jour où il s'aperçoit qu'ils le deservent plus qu'il le servent, il les jette. »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 37'37

« Il a besoin aussi de dénigrer les gens autour de lui. Tout ça c'est les traits d'une personnalité qui ne sont peut-être pas très convenables pour un chef d'Etat. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 37'54

« Il ne peut jamais rester en place. Je n'ai jamais rencontré d'homme d'Etat aussi agité que Sarkozy. »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 46'34

 

2. Communication contrôlée et contrôle des médias

« Quand je lis maintenant les articles que l'on a écrits à l'époque, moi-même ou les autres journalistes étrangers, j'ai un peu honte de voir notre naïveté. »
Angela CHARLTON, APTN (USA) - à 10'47

« On a tous relevé le fait que c'était un peu bizarre qu'un homme qui était laissé par sa femme au mois d'octobre, trouvait une nouvelle fiancée au mois de novembre. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 20'32

« Sarkozy voulait [...] employer une équipe qui écrit le scénario tout le temps, comme on fait le "storytelling" comme on dit en anglais. Il a réussi au début mais les choses ont dégringolé, il n'était plus maître du scénario. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 22'28

« Tous les codes de la communication sont derrière cela, il y a une image que l'on veut donner, tout cela est vérouillé, et donne l'apparence d'une simplicité tout en étant, en fin de compte, extrêmement codifié. »
Joëlle MESKENS, Le Soir (Belgique) - à 26'42

« Il y a un contrôle, direct ou indirect, sur la télé. Sarkozy peut nommer le président de la télévision publique, il est très proche du propriétaire de TF1. »
Alberto ROMAGNOLI, RAI (Italie) - à 26'54

« Que Sarkozy puisse utiliser ses liens avec ses amis riches pour influencer les médias qu'ils possèdent, c'est fou. Ce serait impossible dans n'importe quel pays. Mais en France, ça semble presque normal. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 27'11
   
« Il se mêle des nominations dans les rédactions. ça montre à quel point il est attentif à une sorte de maîtrise, d'influence dans les rédactions. »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 27'38

« Les journalistes français sont très proches du pouvoir, ils connaîssent trop les gens qui sont dans le pouvoir. »
Octavi MARTI, El Pais (Espagne) - à 28'07

« Parfois je suis fasciné quand Sarkozy est face à un présentateur de télévision. Je suis gêné quand je les regarde. Tant de déférence envers lui... »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 28'14

« Pour être dans les médias, pour avoir une bonne image pour une journée, il est capable de dire n'importe quoi. »
Stephan MERSEBURGER, ZDF (Allemagne) - à 29'11

« Il avait la consigne "chaque jour : un titre, et une image". C'est pour ça qu'il s'est intéressé à tous les fait divers, qu'il est intervenu quand il y avait un gendarme ou un policier tué, c'était lui qui était là, dans le compassionnel, à côté de la veuve. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 29'20

« Toute sa carrière politique est bâtie sur ce pilier du support médiatique. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 30'32

« Quand il y a les gros déplacements de Sarkozy, il n'y a qu'une seule caméra qui le filme, ça c'est quand même hallucinant. Et ça n'existe que en France. »
Vadim GLUSKER, NTV (Russie) - à 30'47

« Il y a des caméras choisies, qui vont nous donner les images, aux autres. C'est très difficile de faire des choses un peu différentes. »
Alberto ROMAGNOLI, RAI (Italie) - à 30'56

 

3. Les déplacements en province

« Il faut des racines provinciales pour comprendre la France. C'est ce qui manque à Sarkozy. [...] C'est un homme de la ville, il n'est jamais sorti de Paris et de Neuilly. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 18'59

« Quand il sort dans la "France profonde" pour reprendre contact, on a l'impression qu'on se trouve dans l'image des villages Potemkine, où on dresse une image, que ce soit en Alsace ou en Bretagne : tous les détracteurs sont mis hors des villages, tout est bien contrôlé, il ne rencontre pratiquement qu'une claque UMP, et il ressort de là en disant "tout le monde est derrière moi". »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 58'57

« Il faut lui éviter les gens qui sont avec des pancartes, c'est un petit peu comme l'impératrice Catherine de Russie : on lui montre un monde idéal, on lui organise un monde idéal, il est toujours à l'aise comme ça. »
Octavi MARTI, El Pais (Espagne) - à 59'24

 

4. L'affaire Jean Sarkozy et l'EPAD

« Le "prince Jean" : cet épisode nous a donné beaucoup de matière pour amuser nos lecteurs. C'est un comportement assez difficile à comprendre de la part d'un homme politique. C'était uniquement parce que c'était le "fils du roi" qu'on le proposait pour le poste. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 39'54

« Une télévision chinoise m'a appelé pour demander si c'est vrai, si ce n'est pas un coup tordu de l'opposition etc. »
Zheng RUOLIN, Wen Hui Bao (Chine) - à 40'26

« Comment un président peut ne pas comprendre à quel point c'est aperçu comme une espèce de népotisme, de laisser son fils aller à cette nomination ? »
Sophie PEDDER, The Economist (GB) - à 40'54

« Là l'esbrouffe allait trop loin. L'audace, le culot : "je peux le faire, je suis le Président et j'ai le droit de faire ça", ça ça ne passait plus. »
Joëlle MESKENS, Le Soir (Belgique) - à 41'00

« On est dans une cour où tout le monde dit oui et amen, même si on sent qu'on fonce dans le mur. »
Stephan MERSEBURGER, ZDF (Allemagne) - à 41'33

« Nicolas Sarkozy promettait la "République irréprochable", c'était d'autant plus impardonnable. »
Joëlle MESKENS, Le Soir (Belgique) - à 41'55

« Ce qui était navrant et triste dans cette affaire, c'était la façon dont la cour était obligée de soutenir [cette] nomination. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 42'04

« Il est imperméable aux subtilités de la vie politique française. [...] J'ai l'impression qu'il est plus doué en paroles qu'en actes. »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 42'36


5. "Il a géré la France au jour le jour"

« Je ne pense pas que Sarkozy a une vision de la France, ou de l'Histoire. Je crois qu'il réagit au jour le jour. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 9'19

« Une fois élu, Sarkozy a donné l'impression qu'il prenait des intiatives, mais dans le désordre, sans aucune cohérence. Je pense qu'il s'est égaré dès le début. »
John LICHFIELD, The Independant (GB), à 10'59

« Sarkozy n'a pas de convictions, il travaille sur des groupements de voix qu'il veut rassembler derrière lui. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne), à 16'14

« C'est quelqu'un qui pense au court terme, qui change d'alliances, qui pense beaucoup à la politique quotidienne, qui est un obsédé des sondages. Il n'a pas de vraies convictions. »
Stephan MERSEBURGER, ZDF (Allemagne) - à 60'39

« Par rapport à ce qu'on attendait de lui en 2007, il n'a pas été à la hauteur. »
Sophie PEDDER, The Economist (GB) - à 34'22

« Il a annoncé 300 réformes, il aurait du en annoncer 30, il en fait 2. »
Stephan MERSEBURGER, ZDF (Allemagne) - à 43'01

« On aurait vraiment voulu le voir à l'oeuvre finalement, sur une vraie réforme, puisque c'était ça son discours : "moi je vais changer la France". »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 43'08

« En fait, tout ce qu'il a fait c'est gérer la France au jour le jour. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 43'15

« C'est quelqu'un dont les idées partent dans tous les sens, et varient en fonction des évènements du jour. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 43'19

« Certains diront qu'il a été inconstant ou inconsistant, et c'est vrai. D'autres diront qu'il a abandonné toute idée de réforme et que ses idées n'ont jamais été appliquées. »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 43'26

 

6. Les Roms désignés comme boucs émissaires

« La première fois qu'il a rencontré Obama il lui a dit : "incroyable que quelqu'un qui s'appelle Sarkozy soit le président de la France". Et je pense qu'il ressent ça. On aurait aimé que ça le rende plus compréhensif à l'égard des autres immigrants. [...] Mais c'est un lien qu'il est incapable de faire. »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 50'35

« Tout à coup, ce qui apparaîssait intolérable d'imaginer dire en France, devenait possible, devenait discible. »
Joëlle MESKENS, Le Soir (Belgique) - à 51'52

« C'était "dégueulasse". C'était bassement politique. »
Steven ERLANGER, The New York Times (USA) - à 53'16

« J'ai trouvé que c'était particulièrement ignoble, car il s'est limité sur une cible facile. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 54'32

« Prendre cette communauté [Rom] comme bouc émissaire de cette manière-là (ça satisfait effectivement la frange la plus droitière de son électorat), c'est une dégueulasserie. »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 54'42

« Ils voulaient en faire un argument politique. Ils se sont dit : "il faut faire ça devant les caméras de télévision, et montrer ces images à la télé tous les soirs." C'était politique, pas un problème d'immigration. Rien à voir avec les Roms. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 55'35

« Il sait qu'il ne peut pas gagner sans une partie de l'électorat de Le Pen. [...] C'est un jeu très dangereux. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 55'51

 

7. Le "nouveau Sarkozy"

« Parfois il n'en peut plus et le véritable Sarkozy réapparaît. Pour moi, il n'a pas changé. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 67'44

« ce n'est pas vraiment un nouveau Sarkozy, c'est une nouvelle façon de se présenter en public. Je pense que au fond il n'a pas changé. »
Charles BREMNER, The Times (GB) - à 67'65

« Le beaujolais nouveau, comme le Sarkozy nouveau, ça n'a pas tenu longtemps. C'est encore un geste. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 68'02

« Il y a un vrai travail d'image, dans lequel joue l'enfant, c'est absolument clair que cela va être instrumentalisé à fond pour la campagne, pour le rendre plus humain, pour le rendre apaisé, pour le rendre plus responsable, plus proche des français, père de famille. »
Stephan MERSEBURGER, ZDF (Allemagne) - à 68'32

« Il n'est pas bon au pouvoir, mais il sait le conquérir. »
John LICHFIELD, The Independant (GB) - à 72'04

« Pour Nicolas Sarkozy, perdre les élections serait extrêmement traumatisant, sur le plan personnel plus que politique. S'il se présente aux électeurs qui lui répondent par une gilfle, ce serait une extrême humiliation personnelle, qu'il vivrait probablement très très mal. »
Alberto TOSCANO, Panorama (Italie) - à 72'27

« On lui a demandé : "dans le parcours jusque là, est-ce que vous avez fait une erreur ?" Et Sarkozy est resté bouche bée, parce que bien sûr dans sa propre vision de son exercice du pouvoir il a fait un sans faute. »
Stefan SIMONS, Der Spiegel (Allemagne) - à 72'49

« Les 5 ans de Nicolas Sarkozy auront été une catastrophe, la parole politique a été totalement décrédibilisée pendant ces 5 ans. »
Jean-Philippe SCHALLER, TSR (Suisse) - à 73'57

« Ce qu'il va rester de lui c'est juste les affichages, et derrière les affiches, il n'y a rien. Je crois que c'est ça. L'image de Sarkozy c'est un gros rien, avec une énorme affiche. »
Octavi MARTI, El Pais (Espagne) - à 74'32

 

 

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Commentaires
J
Les propos du film sont plutôt corrects, mais attention à certaines remarques comme la peoplisation de la vie politique française. Sarkozy n'a fait qu’amplifier ce qui se fait dans les autres pays. Poutine en Russie est aussi omniprésent et se place en sauveur d'à peut prêt tout ce qui se passe, quand aux États-Unis ou les stars de ciné prennent partis pour le candidat démocrate ou républicain, ça reste aussi de la peoplisation. Dans ce documentaire, les journalistes balaient chez nous alors qu'ils devraient regarder chez eux.
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R
merci pour ce billet complet
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