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antennerelais
5 avril 2012

«Un financement direct, par Mme Bettencourt, de l'UMP et du candidat Sarkozy en 2007»

  

Antoine Peillon, grand reporter au journal La Croix, vient de sortir un livre :

Ces 600 milliards qui manquent à la France. Enquête au coeur de l'évasion fiscale

Il était interrogé hier sur France Info. Extrait :


«Un financement direct, par Mme Bettencourt, de l'UMP et du candidat Sarkozy en 2007»

 
En 2009, Nicolas Sarkozy a promis la fin des paradis fiscaux. Où en sommes-nous ?

Antoine Peillon : « Les paradis fiscaux ne se sont jamais aussi bien portés. C'est l'évaluation unanime de tous les spécialistes. [...] Il suffit de regarder tous les discours prononcés dans les enceintes internationales (les sommets G20 G8 etc.). Et il faut regarder le résultat de la lutte contre la fraude fiscale. C'est un véritable fiasco. Non seulement les évadés fiscaux ne sont pas inquiétés, mais la fraude fiscale dans son ensemble, aujourd'hui, jouit d'une totale impunité. »

Pourquoi ?

Antoine Peillon : « L'explication qui m'est donnée par toutes mes sources, c'est qu'il y a un retour de l'évasion fiscale vers le financement occulte de la politique, et pas de n'importe quelle politique. La campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, vous le savez très bien, est dans le collimateur de la justice depuis maintenant un bon bout de temps. Des instructions menées à Bordeaux sont aujourd'hui très avancées sur la question du financement par Mme Bettencourt de la campagne de M. Sarkozy. Il y a un chapitre dans mon livre sur les mouvements, pour 20 millions d'euros, entre 2005 et 2007, des comptes Bettencourt. Je peux affirmer que toutes mes sources m'ont dit qu'il y avait un financement direct par Mme Bettencourt de l'UMP de l'époque, et du candidat Nicolas Sarkozy de l'époque. »


  • « Antoine Peillon lance de nombreuses et graves accusations mais il est sûr de ses sources : des cadres écoeurés d'UBS en France, en Suisse, mais aussi les services secrets français. Les preuves dont ces informateurs disposent ont été transmises à plusieurs autorités de régulation. Le parquet a été saisi, mais il ne bouge pas, assurant une forme de protection aux gros fraudeurs. C'est pour lever cette impunité que le journaliste a décidé d'écrire ce livre. » (Alternatives-Economiques.fr)



Une fois intégrés ces divers élements, on appréciera dans toute son étendue cet incroyable exercice de boniment de N. Sarkozy (sept. 2009) :

 


Sarkozy : "Il n'y a plus de paradis fiscaux" par politistution



***

A lire aussi :

Antoine Peillon: "Les mouvements des comptes de Madame Bettencourt sont troublants" (MyBoox.fr)

L'évasion fiscale, une cagnotte de 590 milliards ! (Marianne2.fr)

«Les douanes françaises ont fait un énorme travail d’enquête sur UBS» (LeTemps.ch)

Évasion fiscale protégée par le pouvoir, le livre qui accuse (Agoravox)

Une évasion fiscale massive continue malgré les promesses gouvernementales (Laurent Mucchielli)

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Commentaires
M
Il doit exister également une vidéo d'E. Woerth affirmant sur Salut les Terriens que Nicolas Sarkozy avait éradiqué les paradis fiscaux. (plus c'est gros, plus ça passe)
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B
Samedi 7 avril 2012 :<br /> <br /> <br /> <br /> L'Assemblée nationale n'a pas pu prêter 3 millions de francs en 1997 à Nicolas Sarkozy pour l'acquisition d'un spacieux duplex sur l'île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), comme l'a encore tacitement confirmé le candidat-président jeudi lors de la présentation de son programme de candidat à la présidentielle. <br /> <br /> <br /> <br /> Interrogé par Mediapart.fr qui enquête depuis mars sur le financement de cet appartement revendu depuis, Bernard Accoyer, le président UMP du palais Bourbon, a assuré que les plafonds des prêts immobiliers accordés aux députés ont toujours été beaucoup plus bas. <br /> <br /> <br /> <br /> Le montant maximum des prêts accordés à chaque député «s'élevait en dernier lieu à 288 147 euros, éventuellement majoré de compléments familiaux», indique l'élu de Haute-Savoie par courriel. «Transposée en 1997, cette règle signifie en clair que les prêts ne pouvaient pas dépasser 1,2 million de francs», en déduit le site d'information en ligne, qui ajoute qu'il existait des «compléments familiaux» qui dans le cas de Nicolas Sarkozy «ont pu atteindre 500 000 francs maximum».<br /> <br /> <br /> <br /> En 2007, Nicolas Sarkozy avait détaillé l'achat de ce 7 pièces, avec jardin privatif sur la Seine, à «l'Express» : les 5 400 000 francs de l'appartement avaient été financés avec 270 000 francs en dépôt de garantie, 1,6 million de francs empruntés à la Société générale, et plus de 3 millions de francs auprès de l’Assemblée nationale. <br /> <br /> <br /> <br /> En revoyant le prêt du palais Bourbon à la baisse, «c'est un trou de quasiment 2 millions de francs qu'il reste à combler pour atteindre la valeur de l'appartement indiquée sur l'acte de vente», note Mediapart, d'autant que Bernard Accoyer «mentionne un prêt unique», ce que «des sources à la questure» ont confirmé. Dans ce cas, reste à savoir d'où ces deux millions proviennent. <br /> <br /> <br /> <br /> La candidate écologiste Eva Joly avait soulevé le 30 mars la question du financement de l'appartement : «Voulons-nous réellement donner un deuxième mandat à un homme qui a donné des explications fausses sur son patrimoine en 2007, qui n'explique pas comment il a acquis son appartement de l'île de la Jatte ?», s'était interrogée l'ancienne juge d'instruction.<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.leparisien.fr/politique/ancien-duplex-de-sarkozy-mediapart-souleve-des-zones-d-ombre-07-04-2012-1944278.php
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